Abdelhalim El Messaoudi, né en 1965 dans la ville minière de Jerissa, dans le gouvernorat du Kef, est à la fois écrivain, professeur et journaliste.
Il est issu d’une famille de culture traditionnelle, Son père est un cheikh de la mosquée Zitouna et le milieu dans lequel il a évolué a fortement influencé ses pensées de gauche et sa conception de la vie. A ce sujet, il a établi une comparaison entre l’environnement régnant dans sa ville natale et le décor prolétaire planté dans le livre Germinal, d’Emile Zola..
Titulaire d’un Baccalauréat littéraire obtenu en 1985 au lycée de Jerissa, Abdelhalim Messaoudi s’inscrit au Campus de Tunis pour y débuter des études de droit. La Tunisie était alors dans un contexte historique révolutionnaire.
Après cet épisode mouvementé, il décide de faire une réorientation et s’inscrit à la Faculté de la Manouba pour mener des études littéraires. En parallèle, Abdelhalim Messaoudi se plonge davantage dans le monde du journalisme.
D’abord professeur à l’université des Beaux-Arts de Sousse, Abdelhalim Messaoudi a par la suite dispensé des cours de littérature à la Faculté de la Manouba où il exerce toujours. Il a évoqué « la décadence » scolaire et universitaire en Tunisie qui a, selon lui, débuté à l’époque de Zine El Abidine Ben Ali.
l’expérience de Abdelhalim Messaoudi à la télévison débute au début de la révolution de 2011, lorsque la chaîne privée Nessma TV décide de le choisir pour présenter une émission culturelle portant sur des faits religieux, « Maghribouna fil Tahrir Wal Tanwir ». Il a aussi produit et préenté l’émission culturelle diffusée sur la chaîne nationale « Jomhouriyette el Thakafa ».
Abdelhalim Messaoudi, l’écrivain a publié 4 livres :
Draps et linceuls paru en 2014 ; Bazart, Essais dans la chose publique publié en 2015 ; Bourguiba et le Théâtre paru en 2016 et La République des cons paru en 2017.